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Ma modeste collection de miniatures Ferrari au 1/43ème et quelques 1/18ème, des news sur Ferrari et la Scuderia, présentation des modèles de la marque aussi bien GT que F1
Le week-end de Pebble Beach s’est terminé sous le signe de Ferrari. Après l’enthousiasme suscité par les débuts de la Ferrari
F12 berlinetta aux Etats-Unis et la remise de la Ferrari FF sur-mesure pour le golfeur
Britannique Ian Poulter, le constructeur de Maranello a également été un acteur de la vente aux enchères du week-end californien.
La Ferrari California 250 LWB Spider Competizione de 1960 a été la reine de l’événement avec un prix de vente de 11
millions de dollars (frais de vente inclus). Cette voiture est un modèle extrêmement rare et a été construite qu’à neuf exemplaires pour la compétition. La voiture provient de la collection de
Sherman M. Wolf, qui l’avait acheté à son premier propriétaire en 1979 et l’a conservé jusqu’au week-end dernier.
Lors de la même vente, d’autres Ferrari merveilleuse de la même collection sont passées sous le marteau : comme la Ferrari 288
GTO de 1985, vendu pour 1 million de dollars, et une Ferrari 340 MM Spider, vendu pour près de 4,5 millions de dollars.
Apparue en 1959, Ferrari 250 GT Berlinetta SWB devient la première automobile connue sur le plan international pour ses victoires en
Grand Tourisme5. Le pilote Heinz-Ulrich Wieselmann la perçoit
ainsi : « Docile comme un amour d'été [...], le plaisir absolu sur quatre roues, aujourd'hui encore à la portée de quelques heureux élus »31.
Alors que le nom de Ferrari est déjà synonyme de performance, la réduction du châssis des Ferrari 250 — auparavant de
2 600 mm — leur accorde des proportions idéales tandis que le terme SWB, pour Short Wheel Base, devient culte dans la catégorie GT31. La berlinette réalise par ailleurs le départ-arrêté jusqu'à
100 km/h puis jusqu'à l'arrêt en 22 secondes. Cette performance est en partie due aux freins à disque Dunlop sur les roues, qui ont remplacé les tambours des modèles précédents32.
Déclinée en version cabriolet avec la California Spyder et en version luxe avec la Lusso, la 250 GT Berlinetta SWB est le dernier modèle client de la génération 250. Elle sera remplacée en
1963 par la Ferrari 330.
La Ferrari 250 GT SW/B Berlinetta fut produite de 1960 à 1963. 1 motorisation (2,9 litres de 240 ch) est sur Histomobile. La Ferrari 250 gt SWB Berlinetta a été produite en 93 exemplaires.
type
Production Car
production years
1959 - 1962
released at
1959 Paris Auto Show
built at
Modena, Italy
body stylist
Pinin Farina
coachbuilder
Scaglietti & C
engineers
Giotto Bizzarrini
engine
Tipo 168B Colombo 60° V12
position
Front Longitudinal
aspiration
Natural
valvetrain
SOHC, 2 Valves per Cyl
fuel feed
6 Twin-Choke Weber 38DCN
displacement
2953 cc / 180.2 in³
bore
73 mm / 2.87 in
stroke
58.8 mm / 2.31 in
compression
9.2:1
power
205.1 kw / 275 bhp
specific output
93.13 bhp per litre
bhp/weight
250.0 bhp per tonne
body / frame
Aluminum Body over Tipo 539 Steel Tube Chassis
wheel type
Borrani Wire
front tires
185x15
rear tires
185x15
front brakes
Discs
rear brakes
Discs
steering
Worm & Wheel
f suspension
Double Wishbones w/Coill Springs
r suspension
Live Axle w/Leaf Springs
weight
1100 kg / 2425 lbs
wheelbase
2400 mm / 94.5 in
length
4430 mm / 174.4 in
width
1980 mm / 78.0 in
height
1130 mm / 44.5 in
transmission
Ferrari 4-Speed Manual
race victories
1960 Tourist Trophy, 1960 Tour de France, 1960 Paris 1000km
La Ferrari F246 est une Formule 1 construite pour le championnat du monde de 1958. La réglementation de 1954 à 1960, rend obligatoire l'utilisation de moteurs ne pépassant pas les 2500
cm3
La F246 utilise un moteur de 2417 cm3 DinoV6 engine avec un angle de 65° C'est le premier modèle de
F1 a utiliser un V6. La Ferrari F 246 a été suffisament bonne pour remporter le championnat avec Mike Hawthorn et
gagner la seconde place du championnat constructeur.
L'une des particularités communes à l'ensemble des Ferrari 250 concerne leur moteur V12 d'une cylindrée de 3 litres puisque ce dernier est à l'origine de la désignation 250.
Ce moteur est issue du V12 « Colombo » 1,5 litre — le premier et le plus petit V12 de l'histoire de Ferrari mais également le plus célèbre de tous — dénommée ainsi en l'honneur de son
concepteur, l'ingénieur Gioachino Colombo, dont
l'alésage s'est vu porté à 73 mm2.
Plus étroit que celui dessiné par Aurelio Lampredi quelques années plus tard, le moteur Colombo est parfois désigné par le
terme anglais short block3,4. D'un point de vue technique, ce moteur présente de
nombreux avantages pour l'époque. La vitesse linéaire des pistons modérée grâce à un alésage supérieur à la course, le centre de gravité placé bas, le bloc en V ouvert à 60° entièrement composé
d'alliages légers et la distribution munie d'un arbre à cames en tête pour chaque banc de cylindres, ce V12 était incroyablement puissant — près de 100 chevaux au litre — mais aussi fiable et
endurant2.
Trois Ferrari 250 lors du Ferrari Historic Challenge.
Les premières Ferrari 250 sont construites sur un châssis long LWB (long wheel base) de 2 600 mm hormis la 250 Europa
dont l'empattement est de 2 800 mm. En 1960,
la 250 GT Berlinetta SWB inaugure
le premier châssis court SWB (short wheel base) de la génération 250. D'une longueur d'empattement de 2 400 mm, ce changement est destiné à
améliorer la tenue de route de l'automobile, et notamment en virage5. La génération des Ferrari 250 est également connue pour avoir
inauguré les systèmes de freinage à disques6.
D'un point de vue esthétique, les Ferrari 250 seront généralement dessinées par le carrossier turinois Pinin Farina, qui adoptera le nom « Pininfarina » en
un seul mot dans les années 1960, et carrossées par la Carrozzeria Scaglietti.
Réalisée par la Carrozzeria
Scaglietti, la Ferrari 250 Testa Rossa domine le Sport-Prototypes de la fin des années 1950 et le début des années 1960. Propulsée par le moteur V12
« Colombo », elle remporte notamment les 24 Heures du Mans en 1958, 1960 et 196112. Ces victoires s'expliquent par le contexte particulier dans lequel la
250 Testa Rossa est née. Suite aux accidents meurtriers de Pierre Levegh aux 24 Heures du Mans en 1955 et de
Alfonso de Portago aux Mille Miglia en 1957, le CSI décide de limiter à trois litres la cylindrée des moteurs dans le but de réduire
« l'escalade à la puissance des monstrueuses Aston Martin, Jaguar et Maserati »13. Ferrari était pour sa part déjà prêt à ce bouleversement puisque le moteur Colombo est depuis longtemps,
de trois litres.
Apparue en mai 1957 sous la forme d'un prototype lors des 1 000 kilomètres du Nürburgring, il faut attendre le mois de novembre 1957 pour
que la production de la version « cliente » soit entamée. Construite de 1956 à 1961, la Ferrari 250 Testa Rossa est l'une des automobiles Ferrari les plus cotées. L'une d'entre elles
s'est d'ailleurs adjugée en mai 2009 au prix de 9 020 000 euros, un record14.
Le dessin très particulier de la 250 Testa Rossa est en réalité davantage utile qu'esthétique. L'originalité des ailes
antérieures permet de ne couvrir les roues que partiellement pour mieux refroidir les freins à tambours12. Néanmoins, ce style peu conventionnel sera adouci en cours de production, abandonnant les
ailes très découpées au profit de deux ouvertures pratiquées de part et d'autre de la large prise d'air frontale12.
10.000.000 € (estimation 2009) CARACTERISTIQUES TECHNIQUES FERRARI
250 Testa Rossa MOTEUR Type: 12 cylindres en V à 60°, 24 soupapes Position: longitudinal AV Alimentation: 6 carburateurs Weber 38 DCN Cylindrée en cm3: 2953 Alésage x course : 73 x 58.8 Puissance ch DIN à tr/mn: 300 à 7500 Puissance au litre en ch DIN : 101,6 Couple maxi en Nm à tr/mn: 302 à 6100 Couple au litre en Nm : 102,3 TRANSMISSION AR Boîte de vitesses (rapports): mécanique 4 rapports POIDS Données constructeur en kg: 798 Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 2,7 ROUES Freins : 4 tambours double mâchoire Pneus : 6.00-16
Motivé et lancé au défi par la victoire d'Armando Zampiero au Championnat italien des voitures de Sports de 1955 avec une
Mercedes 300 SL, Ferrari décide de produire une GT apte à concourir dans cette catégorie. Apparue en 1956, la Ferrari 250 GT Berlinetta « Tour de France »
est le fruit des carrossiers Pinin Farina et Scaglietti24.
D'une conception allégée grâce à l'aluminium, elle s'équipe du châssis de la 250 GT Boano/Ellena afin de produire rapidement une centaine d'exemplaires et ainsi obtenir l'homologation de cette nouvelle GT.
Toujours propulsée par le V12 « Colombo », la 250 GT TdF innove en termes de châssis puisqu'elle s'équipe de ressorts hélicoïdaux à l'avant. Fort de 240 ch — portés par la suite à 260 ch — elle triomphe à trois reprises, en 1957, 1958 et 1959 au Tour de
France, d'où son nom éponyme24.