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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 09:05

Ferrari DINO 246 GTS - 01

Ferrari DINO 246 GTS - 02

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Ferrari DINO 246 GTS - 06

Ferrari DINO 246 GTS - 07

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:35

  http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/Car_501523_fh000001.jpg

 

La Ferrari Dino est un modèle d'automobile de la marque Ferrari construit entre 1969 et 1974, baptisé du nom de Dino Ferrari (fils d'Enzo Ferrari).

 

La Ferrari Dino n'a pas réellement existé. Elle a fait modèle à part entière sous la marque Dino, modèle 246. En effet, Enzo Ferrari refusa d'apposer le sigle Ferrari sur un véhicule ne disposant pas d'un moteur de 12 cylindres, le seul moteur assez noble pour être appelé Ferrari.

 

http://atspeedimages.com/image.php/0f147394-f15a-11dc-d9a9-0019e3f8e432/branded/1973_ferrari_dino_246_gts_cockpit.jpg

 

Dino Ferrari, disparu en 1956 à l'âge de 24 ans, avait travaillé avec l'ingénieur Vittorio Jano à la conception du nouveau moteur 6 cylindres de la marque et la voiture est nommée en son honneur. Ce sera un succès.

La Dino 246 sort en coupé (GT) et cabriolet (GTS) au début des années 1970. Moins cher qu'une Ferrari traditionnelle, elle sera la machine à sensations de la marque. Particulièrement compacte et au style ramassé, fruit du maître Pininfarina, elle est à rapprocher d'une Alpine Renault Berlinette. Le rapprochement s'arrête toutefois là, au niveau du prix mais aussi du moteur.

Si Alpine utilise du 4 cylindres, le V6 de la 246 GT est inimitable. D'une cylindrée de 2,46 L, il monte très bien dans les tours et affiche des performances étonnantes pour une puissance de « seulement » 204 ch. Sa sonorité est incomparable, seul Porsche fait aussi bien.

Le bolide affiche une pointe à 240 km/h et le 0-100 km/h en 7 secondes.

Elle est à moteur central et à technologie propulsion ce qui la rend difficile à piloter sur route glissante. Le moteur se révèlera toutefois fragile et pointu. Bien que vendue en grande quantité, elle se fait rare en collection, et son exclusivité fait exploser les tarifs, si bien qu'elle est plus chère que de vraies Ferrari.

Le moteur sera aussi utilisé dans d'autres modèles du groupe Fiat comme la Fiat Dino (2,4 L « dégonflé » à 190 ch) dessinée par Bertone pour le coupé et Pininfarina pour le spider (très différent), mais aussi la magnifique Lancia Stratos. Ce moteur a longtemps été considéré comme une référence en la matière.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/ff/Ferrari-Dino-Pininfarina-1972-ar.jpg


Une Ferrari Dino est conduite par Tony Curtis dans la série Amicalement vôtre.... Et par Robert Wagner dans "Hart to Hart".

 

 

 

 

http://carblueprints.info/blueprints/ferrari/ferrari-dino-246-gts-1972.gif

 

Données Dino 246 GT + 246 GTS:

 

Années de production 1969 - 1974
Production 3 761 exemplaires
Classe Sportive
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence V6 2,4 L (6 cylindres en V)
Puissance maximale 195 ch
Couple maximal 245 Nm
Transmission Propulsion
Poids et performances
Poids 1 080 kg
Vitesse maximale 235 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 7,4 s
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Coupé (GT)
Cabriolet (GTS)

Source Wikipedia.

 

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 22:41

Ferrari F312 B2 - 01

Ferrari F312 B2 - 02

Ferrari F312 B2 - 03

Ferrari F312 B2 - 04

Ferrari F312 B2 - 05

Ferrari F312 B2 - 06

Ferrari F312 B2 - 07

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 22:15

http://im.quirao2.com/qimage/p/moy300/p9/ferrari-312b3-1973.jpg

 

La Ferrari 312 B2 est une monoplace de Formule 1 construite par la Scuderia Ferrari et engagée dans le championnat du monde de Formule 1 en 1971, 1972 et 1973.

La 312 B2 est plus basse et plus carrée que la 312 B. Techniquement, le moteur est un peu plus puissant et la suspension arrière est modifiée. Cette version est moins efficace que sa devancière, même après la modification de l'aérodynamique avec l'ajout d'un aileron avant imposant en 1972.

Elle est encore utilisée au début de la saison 1973, avant d'être remplacée par la B3. Le palmarès de ce modèle se limite à 3 victoires, la première lors de la Course des Champions à Brands Hatch (Victoire de Clay Regazzoni), puis lors du Grand Prix des Pays-Bas de 1971 et d'Allemagne en 1972 (victoire de Jacky Ickx).

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/12/Ferrari_312_B2.JPG

 

 

 

 

Année du modèle 1971
Concepteurs Mauro Forghieri
Pilotes Drapeau de la Belgique Jacky Ickx
Drapeau de la Suisse Clay Regazzoni
Drapeau des États-UnisMario Andretti
Drapeau de l'ItalieArturo Merzario
Drapeau de l'ItalieNani Galli
Spécifications techniques
Châssis monocoque en aluminium
Suspension avant Ressort/bascule/fourche
Suspension arrière Ressort/bascule/fourche/cables
Nom du moteur Ferrari Tipo B12 001/1
Configuration

2991 cm³, 12 cylindres à 180°, 470ch à 12600 tr/min

Vitesse maxi 320 km/h

Position du moteur Centrale arrière
Boîte de vitesses Ferrari 621
Nombre de rapports 6 + marche arrière
Poids

Empattement : 2367 mm
Voie avant : 1475 mm
Voie arrière : 1457 mm
Longueur : 4020mm
Largeur : 742mm
Hauteur : 956mm
Poids : 558 kg

Réservoir: 233 litres

Carburant Shell
Pneumatiques

Firestone, Goodyear

Avant: 8.6-20-13

Arrière:13.5-24-15

Histoire en compétition
Début Grand Prix automobile de Monaco 1971
 
Courses Victoires Pole Meilleur tour
24 2 6  ?

http://www.laberezina.com/technique/moteur/f1/ferrari312b-2.jpg

Vidéo archive avec Jacky ICKX au volant en 1971:

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:58

Ferrari 365 GTC-4 - 01

Ferrari 365 GTC-4 - 02

Ferrari 365 GTC-4 - 03

Ferrari 365 GTC-4 - 04

Ferrari 365 GTC-4 - 05

Ferrari 365 GTC-4 - 06

Ferrari 365 GTC-4 - 07

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:36

http://www.365gtc4.com/reference/images/15505LeftFront.jpg

 

La Ferrari 365 GTC/4 est un modèle automobile du constructeur italien Ferrari produite de 1971 à 1972. C'est une GT dotée d'un V12 à l'avant.

 

Présentée au Salon de Genève en 1971, la 365 GTC/4 suit un concept unique dans la gamme Ferrari : elle n'est ni la GT sportive descendante de la Daytona, ni la 2+2 l'héritière de la 365 GT 2+2.

 

Le design de la 365 GTC/4, dessinée par Pininfarina, s'inspire de celle de la Daytona, avec des lignes un peu plus tendues typiques des années 70, et qui annoncent le changement radical que seront celles de la 365 GT4 2+2. Les pare-chocs en plastique tranchent avec l'habitude de l'emploi de l'acier chromé.

 

http://www.carobu.com/assets/images/Ferrari-365-GTC4-Engine-1.gif

 

La 365 GTC/4 est dotée d'un V12 à 4 arbres à cames en tête directement dérivé de celui de la Daytona, mais s'en différenciant cependant par un carter humide et des carburateurs à l'extérieur du V pour permettre l'installation d'un système de dépollution aux normes américaines. La boîte de vitesses est accolée au moteur.

 

http://www.mathewscollection.com/images/ferrari/365GTC_detail2_450.jpg

 

La 365 GTC/4 possède deux petites places à l'arrière, plus grandes que le porte-bagages des berlinettes au cheval cabré, mais plus petites que celle des 4 places telles que la 365 GT 2+2. Le niveau d'équipement est important pour une Ferrari des années 70 : direction assistée, climatisation et correcteur d'assiette hydraulique à l'arrière sont présents de série.

 

http://images.forum-auto.com/mesimages/146867/1972ferrari365gtc4seria.jpg

 

 

 

 

Années de production 1971 - 1972
Production 500 exemplaires
Classe Grand Tourisme
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) V12 4,4 L, 24s
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 4 390 cm3
Puissance maximale 340 ch (250 kW)
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Boîte manuelle
5 rapports
Poids et performances
Poids 1 450 kg
Vitesse maximale 260 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Coupé
Châssis Tubulaire
Freins Disques
Dimensions
Longueur 4 550 mm
Largeur 1 780 mm
Hauteur 1 270 mm
Empattement 2 500 mm

  Source: Wikipédia

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 15:32

Ferrari 512 S - 01

Ferrari 512 S - 02

Ferrari 512 S - 03

Ferrari 512 S - 04

Ferrari 512 S - 05

Ferrari 512 S - 06

Ferrari 512 S - 07

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 15:10

http://lemans.slotracing.free.fr/le-mans-1970/images/ferrari-512S-12-LM70-4.jpg

 

Elle ne fut ni la plus belle, ni la plus prestigieuse des Ferrari lancées à l'assaut du Championnat du monde des marques. Conçue trop vite, arrivée trop tard et abandonnée trop tôt, la 512 a laissé une image un peu floue et des souvenirs doux-amers. Face à la toute puissance de Porsche, Ferrari eut au moins le mérite de relever le défi et de se poser en véritable challenger. Même si l'issue de ce combat était trop rarement incertaine, le spectacle tint toutes ses promesses et les performances connurent une escalade sans précédent. Ainsi malgré un destin contraire, les Ferrari 512 restent liées à jamais à la gloire des Porsche 917 et à la magie d'une époque.

A l'aube de l'année 1969, un vent nouveau souffle sur le Championnat du monde des marques.
Après avoir mis les constructeurs au pied du mur fin 1967 en condamnant les "gros" prototypes, la CSI joue la carte de l'apaisement. Certaines contraintes mesquines datant d'un autre âge sont abrogées pour les prototypes et désormais, il suffira de construire 25 exemplaires (au lieu de 50) pour homologuer un modèle en catégorie Sport. Porsche s'engouffre immédiatement dans la brèche et s'empresse de développer sa 917 qui surclasse en puissance toutes ses rivales de l'époque.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Ferrari décide à son tour de franchir le pas. Tout en continuant à dénoncer l'ineptie et les contradictions de la réglementation, le "Commendatore" s'est vu pratiquement dans l'obligation de riposter. Fiat qui a pris une participation majoritaire dans le capital de la firme de Maranello au printemps 1969, ne peut laisser le champ libre à son grand rival Volkswagen qui entretient alors des rapports très étroits avec Porsche. Tout va aller très vite. Le projet 512 (5 litres/12 cylindres) reçoit le feu vert en avril 1969 et une première voiture apparaît en novembre de la même année ! Dans un laps de temps aussi bref, les ingénieurs italiens travaillant sous la direction de Mauro Forghieri ne se lancent pas dans des recherches d'avant-garde et le mot d'ordre qui prévaut à la conception de la 512 est la simplicité. Gage de rapidité, c'est également une qualité qui compte aux yeux des clients... Le châssis sera donc réalisé selon la technique "aéro" combinant un châssis tubulaire avec des panneaux d'aluminium rivetés et habillé d'une carrosserie fermée dont le dessin s'inspire largement de celui du prototype 312 P de 1969. Côté moteur, c'est le gros V12 de 6,2 litres utilisé sur la barquette 612 Canam de 1968 qui va servir de base à la réalisation du bloc 5 litres.
Développant d'emblée 550 ch, le V12 Ferrari à double ACT et culasse à 48 soupapes est nettement plus moderne que le flat 12 Porsche, mais il accuse un handicap en matière de poids comme en encombrement. Malgré les traditionnelles grèves dans l'industrie italienne qui retardent la production, les 25 exemplaires sont néanmoins achevés juste à temps pour être homologuer le jour même du départ des 24 heures de Daytona, première épreuve du Championnat 1970.
http://img821.imageshack.us/img821/1442/lmc10032ferrari512s.jpg

Le droit d'aînesse

Sur le plan stricte des performances les Ferrari 512 S sont très proches des Porsche 917. Plus lourdes et moins rapides en vitesse de pointe que leurs rivales, les Italiennes peuvent compter sur une mécanique plus moderne offrant davantage de souplesse et une meilleure tenue de route. Cette première confrontation à Daytona le prouve : seulement 3/10 de seconde sépare la Ferrari d'Andretti et la Porsche de Siffert. Cette proximité va se révéler nettement plus aléatoire en course où les Ferrari s'essoufflent souvent à vouloir suivre le rythme des Porsche. Prometteur le combat tourne court et à l'exception de la victoire Ferrari à Sebring, Porsche va dominer sans être réellement inquiété toutes les autres manches de la saison. Les voitures rouges apparues neuf mois après les Porsche 917 ne parviendront jamais à combler ce handicap de temps qui se traduit en essais et développement. Puissantes et robustes, les 512 ont débuté le combat pratiquement vierges d'essais et seront souvent retardées par de multiples petits pépins mécaniques ou autres défauts de préparation qui auraient dû être résolus depuis longtemps. Plus grave, la conception même de la voiture peut être remise en cause.
Trop conventionnelle, la 512 appartient presque à l'ancienne génération des "Sport" et elle ne parviendra jamais à résoudre ses problèmes de poids alors que les Porsche ne cessent d'évoluer aussi bien en puissance qu'en tenue de route.
En outre, fidèle à sa tradition latine, la Scuderia pêche également dans le domaine de l'organisation sur le terrain et certaines scènes dans les stands (notamment à Watkins Glen) ne seront pas sans rappeler l'âge d'or du burlesque au cinéma ! Enfin, si Ferrari peut compter sur des pilotes de premier plan (Ickx, Andretti, Surtees, Amon) et de solides espoirs (Giunti, Merzario) la cohésion des équipages ne sera que rarement au rendez-vous car en plus des rivalités s'ajoutent les indisponibilités de uns ou des autres. Dans ce contexte, elles durent se contenter de simples coups d'éclat aux essais (3 pole position consécutives en début de saison à Daytona, Sebring, et Brands Hatch) et de débuts de course tonitruants, mais au fil des mois l'écart ne cessera de se creuser au profit des Porsche.
Avec l'avènement des agiles spiders 908-3 taillés sur mesure pour la Targa Florio et les 1000 km du Nürburgring, la montée en puissance des 917 dotées de nouveau moteurs 4,9 litres, les espoirs d'un titre mondial sont non seulement envolés de puis longtemps, mais il devient quasiment impossible aux Ferrari de rééditer simplement ces coups d'éclat qui entretenait au moins l'illusion. Et puis, le sort s'acharna sur la marque italienne qui aurait pu légitimement sauver sa saison aux 24 Heures du Mans, lorsque quatre 512 "périrent" dans un stupide accident collectif... Ferrari, dans un ultime sursaut d'orgueil, lança pendant l'été une version "M" (modificato) qui fit naître de grands espoirs en surclassant les Porsche lors de ses débuts en Autriche. Trop tard sans doute pour inverser le destin de la 512 auquel Enzo Ferrari, lui-même, n'éprouva jamais une vive passion. Délaissée par l'équipe officielle, la dernière des Sport à moteur V12 devra se contenter d'un rôle d'intérimaire en 1971, pendant que la Scuderia affûte son prototype 312 PB.
http://images.caradisiac.com/logos/0/2/2/1/140221/S7-FERRARI-512-S-et-512-M-page-51070.jpg

 

Surclassées dans les épreuves du Championnat du monde, les Ferrari 512 S espèrent beaucoup des 24 Heures du Mans 1970. Sur ce type de tracé peu technique et sur une longue distance, handicap de poids se révèlent nettement moins pénalisant pour les voitures italiennes qui peuvent, de plus compter sur leur robustesse. Le sort en décida autrement en éliminant sur accident les meilleures éléments de la Scuderia et Porsche, doubla son titre mondial, d'une première victoire au Mans. La saison s'achevait et le bilan pour Ferrari semblait bien dérisoire compte tenu des investissements consentis par Fiat pour le programme 512. Sous l'impulsion de son partenaire turinois ou dans un ultime sursaut d'orgueil, Ferrari décide de mettre à profit la trêve estivale pour lancer une version 512 de type M (pour "modificato"). Contrairement à ce qui s'était fait chez Porsche où le quota des 25 exemplaires fut largement dépassé, il n'était pas question à Maranello de mettre en chantier une nouvelle série, même limitée de 512 et on allait se contenter d'améliorer le matériel existant.
Dans un premier temps, Mauro Forghieri s'employa à alléger et à vitaliser le gros V12. Les chemises de cylindres en fonte furent remplacées par des éléments en alliage, le taux de compression accru et la circulation de l'huile dans le bas moteur entièrement revue. Si le gain en poids restait modeste, la puissance faisait un bond de 60 ch (620 ch) et le régime maximal passait de 8000 à 9000 t/mn. Toutefois, l'essentiel du travail porta sur un allégement général, une meilleure répartition des masses ainsi qu'une aérodynamique optimisée. Perdant ses rondeurs au profit de lignes plus vives, la 512 M gagnait tout autant en efficacité qu'en esthétique. La roue de secours, alors logée entre les radiateurs huile frontaux, fut reléguée à l'arrière permettant ainsi d'affiner toute la partie avant L'emplacement ainsi libéré fut occupé par un radiateur unique et le bouclier avant moins encombrant put être rendu "autoportant". La carrosserie, elle-même fut allégée par une réduction de son épaisseur, de même que le châssis avec l'utilisation de tubes d'un plus faible diamètre. La ligne de la poupe plutôt surchargée de la 512 S fut elle aussi profondément remaniée après un passage en soufflerie. Le capot moteur est entièrement plat, de même que ailes qui se terminent par des petits volets aérodynamiques tandis que les prise d'air ont trouvé place dans les flancs.
Abandonnées à leur sort...
Après une première séance d'essais à Modene en septembre, la première 512 M (1010) est alignée en Autriche où elle survole le début de course avant d'être contrainte à l'abandon. En dépit d'une victoire aux 9 heures de Kyalami en décembre, Ferrari décide de concentrer ses efforts sur le nouveau prototype 312 P à moteur boxer et délaisse le développement de la 512 M. Seuls les clients, qui peuvent faire adapter leur 512 S aux spécifications M dès la seconde quinzaine de décembre 1970 tenteront donc de contester la suprématie des Porsche 917. En dépit de la qualité de leurs équipages (souvent supérieurs à ceux des Porsche "privées") et du professionnalisme d'écuries comme le NART ou Filipinetti, le challenge relevait de la mission impossible. A l'exception de l'équipe Penske (voir chapitre 1040), qui disposait de moyens techniques et financiers proches de ceux d'une équipe officielle, les 512 M durent se contenter de jouer les seconds rôles tout au long de la saison. Si elles ne mirent jamais réellement en péril la domination des Porsche 917, elles se montrèrent pour la plupart à la hauteur des débats et raflèrent quelques belles places d'honneur. Exclues du Championnat du monde en 1972, certaines d'entre-elles poursuivirent leur carrière en Canam et dans les épreuves du Challenge Intersérie, où elles retrouvèrent sur leur chemin des ... Porsche 917 encore plus musclées avec leurs moteurs turbo, qui les condamnèrent cette fois à de la simple figuration.

source: caradisiac.com

http://www.sportscarracinghistory.com/P1010050.JPG

 

 

 

 

Spécifications techniques:

 

Moteur:

Type: rear, longitudinal 60° V12
Bore/stroke: 87 x 70 mm
Unitary displacement: 416.13 cc
Total displacement: 4993.53 cc
Compression ratio: 11.5 : 1
Maximum power: 404 kW (550 hp) at 8500 rpm
Power per litre: 110 hp/l
Valve actuation: twin overhead camshafts per bank, four valves per cylinder
Fuel feed: Lucas indirect injection
Ignition: electronic, single spark plug per cylinder
Lubrication: dry sump
Clutch: multi-plate
Châssis:
Frame: tubular steel
Front suspension: independent, unequal-length wishbones, coil springs, telescopic shock absorbers, anti-roll bar
Rear suspension: independent, unequal-length wishbones, coil springs, telescopic shock absorbers, anti-roll bar
Brakes: discs
Transmission: 5-speed + reverse
Steering: rack-and-pinion
Fuel tank: capacity 120 litres
Front tyres: 4.25-11.50-15
Rear tyres: 6.00-14.50-15
Dimensions:
Type: two-seater spider, berlinetta
Length: 4060 mm
Width: 2000 mm
Height: 972 mm
Wheelbase: 2400 mm
Front track: 1518 mm
Rear track: 1511 mm
Weight: 840 kg (dry)
Vitesse maxi: 340 km/h
Source: Ferrari officiel
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