2011 - P4/5 Competizione - Historique

La Ferrari P4/5 Competizione roule

par Cédric Pinatel Le 17 Janvier 2011 - Caradisiac

Jim Glickenhaus pousse le rêve de l'amateur de voitures de sport jusqu'à son paroxysme. Après avoir demandé à Ferrari de lui construire la voiture de ses rêves en s'inspirant d'une illustre ancêtre et en se basant sur une Enzo, l'homme a carrément décidé de lui offrir un pendant en compétition. Voici pour la première fois sa Ferrari P4/5 qui part à l'attaque d'un circuit.

Le programme était précis : partir d'une base de Ferrari 430 GT2 et lui donner une peau fidèle à l'unique P4/5 de route. Le résultat est réussi puisqu'il se présente physiquement comme un portage en sport auto de sa voiture de route, même si les dessous n'ont vraiment plus rien à voir avec cette dernière.

Ci-dessous, voici donc les premiers tours de roues de la bête, effectués sur un circuit près de Turin avec Fabrizio Giovanardi au volant. Prochaine étape pour l'auto : les 24 Heures du Nürburgring.

Antoine Arnoux le 15 janvier 2011 - Sport Prestige

Visiblement, l’assemblage final de la Ferrari P4/5 Competizione a pris moins de temps que prévu. Encore cantonnée à son atelier il y a peu, la pistarde de J. Glickenhaus vient de faire surface.

Le réalisateur peut désormais compter deux Ferrari sur mesure à sa collection. Monstre de carbone empruntant ses dessous aux F430 Scuderia et GT2, cet exemplaire unique est l’interprétation de piste de la P4/5 Pininfarina conçue à la demande de James Glickenhaus en 2006.

Ses premiers essais viennent tout juste d’avoir lieu, aux mains du pilote Fabrizio Giovanardi ( évoluant en BTCC ). Avant de la voir évoluer en public, il faudra encore patienter quelques mois. Le Concours d’élégance de Villa d’Este, en mai prochain, pourrait accueillir sa première apparition. Pourquoi pas aux côtés de la Lancia Stratos ressuscitée, dont la P4/5 Competizione partage la même philosophie. Et l’an dernier, l’Alfa Romeo TZ3 y inaugurait cette espèce un peu à part de pistardes ultra-exclusives. Le mot n’est pas assez fort, certes.