F1 2012 – Premier bilan de Ferrari après les premières courses

Source: Ferrari F1

Hier soir, les derniers membres de la Scuderia Ferrari sont rentrés à Maranello après les deux courses consécutives en Chine et à Bahreïn. Après une si longue période hors d’Italie, tous les membres de l’équipe apprécient de rentrer chez eux, c’est d’autant plus apprécié en ces moments de tristesse après la mort d’un collègue et ami, Matteo Vignali, qui est décédé dimanche matin, brusquement. Les yeux étaient humides sur la piste de Sakhir, dimanche, et à Maranello hier beaucoup seront cet après-midi à Sestola pour faire un dernier adieu à Matteo. Il faut aller de l’avant parce qu’un deuil comme celui-ci fait partie de la vie, mais le travail d’une équipe de Formule 1 et dans de nombreux autres secteurs de la vie, impose des exigences incessantes avec aucune chance de faire une pause pour respirer. C’est encore plus le cas pour une équipe qui est pressée de rattraper l’écart avec ses concurrents.

“Un premier cycle de quatre courses a pris fin dimanche et donc nous pouvons faire une évaluation rapide”, a déclaré l’équipe, Stefano Domenicali. “Il est clair nous ne pouvons pas être satisfait de la manière dont notre saison a commencé, mais, après les essais hivernaux, nous savions que les quatre premières courses seraient très difficiles. Nous avons réussi à limiter les dégâts, en particulier dans le championnat des pilotes, dans lequel Fernando Alonso est cinquième, à seulement dix points derrière le leader. Cependant, il est également clair que nous devons maintenant passer une vitesse, dès la prochaine course. Nos ingénieurs sont bien conscients de cela et travaillent jour et nuit pour donner à nos pilotes une voiture bien plus compétitive que nous l’avons vu sur la piste dans ces quatre premières courses”.

Après la fantastique victoire de Fernando à Sepang, Shanghai et Sakhir ont été moins satisfaisants pour le champion espagnol qui a dû se contenter d’une neuvième et une septième place. “Dans les deux courses, Fernando a tout donné et a réussi à ressortir le potentiel de la voiture”, a poursuivi Domenicali. “L’équipe a bien marché : honnêtement, si lors de l’arrivée à Melbourne, il aurait été suggéré que nous serions dans cette position avec un de nos pilotes, j’aurais eu du mal à y croire. Felipe a également réagi de façon positive aux difficultés initiales, et je suis sûr qu’après avoir mis fin à sa pénurie de points cela lui donnera confiance pour les prochaines courses. Les prochains jours seront très importants, au cours desquels l’objectif principal sera de pousser aussi fort que possible sur le développement de la voiture : la semaine prochaine, nous avons trois jours d’essais au Mugello, mais ce n’est pas certain que toutes les mises à jour prévues pour Barcelone seront disponibles. Nous devons essayer de tirer le meilleur parti de chaque minute dont nous disposons pour accroître la performance de la Ferrari F2012″.

Ce n’est pas seulement le court terme qui se trouve sur à l’ordre du jour pour la Scuderia Ferrari dans ces prochaines semaines, comme Domenicali l’a confirmé : “Nous sommes accélérons le processus de l’évolution de nos procédures de travail dans tous les domaines et, en même temps, nous renforçons nos efforts dans les zones où nous sommes les plus faibles, tels que l’aérodynamique. C’est un projet à long terme que le président Luca di Montezemolo est étudie de près et il est vital pour l’avenir de la Scuderia. La Formule 1 a tellement changé ces dernières années et nous n’avons pas toujours été en phase avec ces changements. Dans ce domaine aussi, nous devons passer une vitesse”.

“Le premier constat de ce début de championnat est que tout le monde a été très proche : les statistiques montrent que cela fait neuf ans qu’il y a eu quatre vainqueurs différents dans les quatre premières courses, mais plus que cela, vous devez revenir 29 ans en arrière pour trouver la dernière fois ou quatre voitures différentes ont gagné”, a ajouté Domenicali. “Les pneumatiques semble être le facteur le plus important : la compréhension de leur comportement pour définir une stratégie pour la course et aussi pour la qualification, comme nous l’avons vu week-end dernier à Bahreïn, identifier le bon moment pour les arrêts aux stands, connaître la meilleure façon de faire un temps sur un seul tour, le tout en fonction de l’évolution de la piste sont tous des éléments cruciaux dans la lutte pour les premières places. Je m’attends à ce qu’à Barcelone, il y ait de nombreuses équipes qui apportent des mises à jour importantes sur la piste et nous aurons à faire un meilleur travail que les autres”.

Les statistiques des trois dernières années montrent que le déficit de dix points est le plus petit qu’Alonso a eu avec le leader du classement des pilotes à ce stade de la saison : il en avait onze en 2010 (60 pour Button, 49 pour Fernando) et pas moins de 52 l’an dernier (93 Vettel, 41 pour l’Espagnol). Bien que la Ferrari F2012 se soit montrée moins compétitive que la Ferrari F10 et la Ferrari 150° Italia par rapport à ses rivaux, Fernando est encore dans la course pour le titre.