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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 13:26

Source: Ferrari F1

 

Luca di Montezemolo et les journalistes

 

Lors de la saison de Formule 1 qui vient de s’écoulée, plusieurs sujets de discussion ont animé le paddock. Le président Montezemolo a profité de sa dernière rencontre avec les média pour revenir sur ces « affaires ».


« Commençons par cela, nous allons féliciter Red Bull et Vettel, qui avait une voiture exceptionnelle et est un grand pilote », a déclaré Luca di Montezemolo. « Si pour une raison quelconque, Alonso prenait sa retraite, alors je voudrais Vettel, un pilote qui a les pieds sur terre et une grande volonté de gagner. C’est Schumacher qui me l’avait fait remarquer il y a quelques années, quand Sebastian roulait encore karts. Je dois admettre que Michael avait raison, mais cela étant dit, je suis extrêmement heureux d’avoir Alonso dans notre équipe! ».


« Au cours de l’année, il y a eu certaines choses que je n’ai pas aimée, » a-t-il poursuivi. « J’ai vu des voitures qui n’étaient pas conformes à la réglementation, mais au lieu d’être disqualifié, leurs équipes ont du faire des corrections pour la course suivante. Par-dessus tout, je constate avec regret qu’il n’est plus possible d’avoir un transfert de technologie de la piste à la route, parce que, dans de trop nombreux domaines, le développement est gelé et l’aérodynamique est trop importante, alors, les voitures sont de plus en plus comme des vaisseaux spatiaux et moins comme des voitures. Tout cela est né d’un désir d’aller dans le sens du plus petit dénominateur commun, ce qui doit cesser et c’est le résultat de décisions prises il y a quatre ans, sous Mosley, quand il y avait une nécessité urgente de réduire les coûts. Dès 2014 cependant, nous devons commencer une nouvelle phase : nous allons voir quel type de gouvernance la Formule 1 va adopter, mais nous mettrons en avant nos idées avec beaucoup de force. Pour notre part, le choix que je veux mettre en avant le plus fortement possible devant le conseil d’administration, c’est que nous ferons tout en notre pouvoir pour faire pression pour un changement fort, pour redonner à la Formule 1 son rôle de véritable banc d’essai pour la recherche sur les voitures de route. Nous n’accepterons plus ce principe de démocratie absolue.


L’écart entre les petites équipes et les grands est toujours très grande, mais on ne peut pas toujours tout faire au plus bas niveau : si elles ne disposent pas des ressources ou de la structure, elles doivent concourir dans une série inférieure. A ce sujet, je vais mettre sur la table l’idée de vendre une troisième voiture pour les petites équipes, une solution qui leur permettrait d’avoir une voiture compétitive à un coût relativement faible, ce qui leur permettrait d’attirer plus de sponsors ».


« Concernant les tests, c’est proche du ridicule », a poursuivi Montezemolo. « La FIA ne s’y oppose pas. Il y a des équipes qui ont mis beaucoup de fonds dans les simulateurs, alors que dans le même temps nous avons beaucoup investi au Mugello, qui est aujourd’hui l’un des plus beaux circuits du monde. Dans les prochains jours nous allons rencontrer Ecclestone et Jean Todt et nous mettrons tous ces points troublants sur la table. Je rappelle à tous que les sessions de tests ne sont pas seulement pour le développement des voitures, mais que se sont aussi des occasions pour les sponsors et pour les jeunes pilotes. Quels sont les couvertures médias possibles ou l’intérêt commercial à faire des tests dans un simulateur? ».


Inévitablement, il y a eu une référence à l’échange récent avec Bernie Ecclestone concernant la lettre envoyée à la Ferrari à la FIA concernant le dépassement de Vettel sur Vergne au Brésil. « De temps en temps, Bernie aime jouer au patron et s’implique dans les affaires qui ne le concernent pas : les parrains n’existent plus, du moins pas en Formule 1″, a déclaré le président de Ferrari. «L’interprétation des drapeaux, qu’ils soient jaunes ou bleues, n’ont rien à voir avec lui et il a utilisé des expressions que je n’accepte pas. Notre comportement dans ce cas ce n’était seulement pour la transparence, mais aussi pour la perfection et il ferait mieux de penser à attirer un plus large public et des plus jeunes, de discuter davantage avec les stations de télévision et les médias. Nous approchons d’un moment où nous devons penser à l’avenir, car toutes les époques doivent inévitablement arriver à leur fin, comme cela s’est produit pour nous quand Todt, Brawn et Michael Schumacher sont partis. Il ne s’agit pas de remplacer Bernie, et en fait je n’aime pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas que l’ont me fasse. C’est une question qui doit être abordée avec les propriétaires actuels de ce sport, CVC qui, ne l’oublions pas, est une société d’investissement à la recherche d’un retour financier sur ce qu’il a investi en Formule 1. L’ère du one man show ne peut pas continuer : l’avenir devrait être entre les mains d’une équipe qui s’occupera de tous les différents domaines. Nous sommes approchons lentement de la fin d’une période caractérisée par le style d’un homme qui a fait des choses importantes. C’est un peu la question qui ce posera aussi pour moi : dans la décennie, je ferai face à cette question, mais j’ai 75 ans pas 82… ».

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